Sommet de l’UNESCO sur l’impact du covid-19 et sur le changement de statut des femmes suite à la pandémie
22 août 2021 – Mondial
L’objectif général était de s’unir au niveau mondial pour partager des objectifs, rassembler des voix et créer un élan pour relever les défis et co-construire un avenir meilleur pour toutes les femmes et les jeunes filles, en particulier dans le cadre des répercussions de la pandémie.
Le procédé a consisté à réunir la totalité des 36 Chaires et Réseaux de l’UNESCO liés au genre. Le Sommet Mondial W36 a été organisé par la Chaire UNESCO sur l’Autonomisation des Femmes et l’Égalité des Genres d’Amrita Vishwa Vidyapeetham (l’université Amrita).
L’événement virtuel a eu lieu du 19 au 20 août et toutes les personnes concernées ont été invitées à y participer : professeurs, chercheurs, étudiants et toutes les organisations ou parties prenantes. Résultat : des centaines de participants de plus de 46 pays, 54 présentations et interventions, et une déclaration signée par toutes les Chaires UNESCO invitées.
« Lorsque j’ai commencé ma carrière de cinéaste, j’ai travaillé avec des femmes qui ont été des modèles et des mentors incroyables et j’apprécie grandement la solidarité féminine qui existe au sein de ma communauté. Mais cela ne se fait pas tout seul », a déclaré Mme Ava DuVernay, l’invitée d’honneur. Elle est la coprésidente du Conseil consultatif sur la Diversité et l’Inclusion chez Prada.
« Nous nous unissons toutes et nous nous soutenons les unes les autres, nous veillons mutuellement les unes sur les autres, nous sommes disponibles les unes pour les autres, nous fêtons ensemble en trinquant les succès des unes et des autres. Et nous nous épaulons quand nous avons des moments difficiles. Et soyons honnêtes, nous avons toutes des moments difficiles. Mais la chose importante à connaître c’est sa propre valeur, son importance, en sachant au fond de soi, de quoi on est capable. »
Pendant le sommet, les participants ont abordé les tendances les plus récentes, les préoccupations et les solutions adoptées pour relever les défis d’un point de vue pratique et pour améliorer la résilience des femmes. Les interventions ont balayé beaucoup de sujets, depuis les méthodes et modèles de pensée systémique, jusqu’aux sciences sociales computationnelles en passant par les innovations technologiques.
Mme Jamila Seftaoui était l’une des principales conférencières. Elle est directrice de la division pour l’Égalité des Genres du Cabinet du directeur général de l’UNESCO à Paris. Elle a déclaré : « Ma vision pour le prochain exercice biennal s’appuie sur les progrès déjà réalisés et la prise en considération de l’énorme potentiel encore inexploité de l’UNESCO pour améliorer la condition des gens, en particulier celle des femmes et des filles. J’ai l’intention de consolider le soutien permanent aux programmes de l’UNESCO et d’aider à améliorer et à aiguiller l’orientation de l’UNESCO vers des impacts sur l’égalité des genres plus durables et plus transformateurs. »
Les participants se sont également répartis en petits groupes pour des séances axées sur leurs domaines de spécialité : Science et Technologie, Éducation et Développement des Compétences, Société, Culture et Droits de l’homme, Santé et Nutrition, Sûreté et Sécurité, Environnement et Développement durable, Finance et Économie, Communication et Leadership.
Les Chaires UNESCO se sont réunies pour faire une déclaration commune.
« Nous, Chaires et Réseaux UNESCO sur l’Égalité des Genres, déclarons que :
nous ferons de notre mieux pour promouvoir l’égalité des genres comme point spécifique à l'ordre du jour des Objectifs de Développement Durable partout dans le monde, afin qu’aucune femme ou jeune fille ne soit laissée pour compte ;
nous nous rassemblerons et nous unirons, afin d’examiner ensemble les domaines de collaboration entre nous, mais aussi avec tous les professeurs d’université, les gouvernements, ONG et Institutions qui font la promotion de l’égalité des genres et de l’autonomisation des femmes et des filles dans divers domaines ;
nous nous réunirons tous les ans, physiquement ou virtuellement, et prendrons part aux débats mondiaux concernant les défis et domaines émergents et les nouvelles approches concernant les questions et problèmes liés à l’égalité des genres et à la situation des femmes et des filles dans le monde, y compris sur d’autres plates-formes et lors d’événements organisés par les Nations Unies au niveau mondial, régional et national ;
nous établirons un cadre et une procédure pour organiser de futurs sommets de façon à servir les intérêts de toutes les Chaires et Réseaux actuels et futurs de l’UNESCO liés au genre.
« Nous croyons dans la capacité des Chaires UNESCO à élargir le mandat de l’UNESCO et à contribuer à la réalisation du Programme 2030, car nous sommes convaincus qu’un monde durable et pacifique ne se fera jamais sans l’égalité des genres », a déclaré M. Eric Falt, Directeur et représentant de l’UNESCO pour le Bhoutan, l’Inde, les Maldives et le Sri Lanka.
Liste des Chaires UNESCO sur l’égalité des genres invitées :
La Chaire UNESCO sur les Femmes, les Sciences et la Technologie - professeure Gloria Bonder, faculté de Sciences sociales latino-américaine (FLACSO), siège académique en Argentine ;
La Chaire UNESCO sur l’Eau, les Femmes et le Développement - Isabel Roseli Ribeiro et Vera Lúcia de Miranda Guarda, université fédérale d’Ouro Preto-UFOP, Ouro Preto, Minas Gerais, Brésil ;
La Chaire UNESCO sur la Diversité culturelle, le Genre et les Territoires frontaliers – Professeur Damião Duque de Farias, Universidade Federal da Grande Dourados, Brésil ;
La Chaire UNESCO sur les Femmes, le Genre, les Sciences, la Société et le Développement durable – Professeur Karifa Bayo, université de Ouagadougou, Burkina Faso ;
La Chaire UNESCO sur les Médias et le Genre – Docteur Liu Chang, université de la Communication de Chine ;
La Chaire UNESCO pour la Promotion de l’Égalité des Genres - Antonio Roveda Hoyos, université de Rosario, Colombie ;
La Chaire UNESCO sur l’Eau, les Femmes et la Prise de décision – Professeure Euphrasie Hortense Yao Kouassi, université de Cocody, Cires, Côte d’Ivoire ;
La Chaire UNESCO sur l’Égalité des Genres et l’Autonomisation des Femmes - Docteure Mary Koutselini, université de Chypre ;
La Chaire UNESCO sur l’Eau, les Femmes et la Gouvernance – Francisco T. Rodriguez, Instituto Global de Altos Estudios en Ciencias Sociales (IGLOBAL), République Dominicaine ;
La Chaire UNESCO sur l’Autonomisation des Femmes à travers la Science et la Technologie – professeure Boshra Mossaad Awad, université Ain Shams, Égypte ;
La Chaire UNESCO sur les Femmes et les Sciences – professeur Elyès Jouini, université Paris Dauphine-PSL, France ;
La Chaire UNESCO sur les Femmes, la Paix et la Sécurité (renforcement des capacités et de la résilience par l’éducation et la recherche) – docteure Fotini Bellou, université de Macédoine, Grèce ;
La Chaire UNESCO sur l’Égalité des Genres et les Droits des Femmes dans la société multiculturelle – docteure Barbara Pozzo, université d’Insubria, Italie ;
La Chaire UNESCO sur le Genre et la Vulnérabilité dans le soutien à la réduction des risques de catastrophe – professeur Alexander Ronni, université de Kobe, Japon ;
La Chaire UNESCO sur la Santé des Femmes et des Communautés – professeure Bahemuka Judith, université de Nairobi (département de sociologie), Kenya ;
La Chaire UNESCO sur le Leadership des Jeunes dans les sciences, la santé, le genre et l’éducation – professeure Marleen Temmerman, université Aga Khan, Kenya ;
La Chaire UNESCO sur les Technologies de la Communication pour les Femmes – docteure Yunkeum Chang, Sookmyung Women’s University, République de Corée ;
La Chaire UNESCO sur le Genre, le Leadership et l’Équité – docteure Elia Marum Espinosa, université de Guadalajara, Mexique ;
La Chaire UNESCO sur l’Eau, les Femmes et la Prise de décision – docteure Asma El Kasmi, université Al Akhawayn d’Ifrane, Maroc ;
La Chaire UNESCO sur les Femmes et les Droits – professeur Khalid Berjaoui, université Mohammed V, Maroc ;
La Chaire UNESCO sur le Genre et les Technologies numériques – université namibienne des Sciences et de la Technologie, Namibie ;
La Chaire UNESCO sur l’Égalité des Genres dans les établissements d’enseignement supérieur – docteure Patricia Ruiz Bravo et Aranxa Pizarro, université Pontificale Catholique du Pérou ;
La Chaire UNESCO sur les Femmes, la Société et le Développement – professeure Renata Siemienska, université de Varsovie, Pologne ;
La Chaire UNESCO sur les Politiques de Genre et d’Égalité des Droits entre les femmes et les hommes – professeure Virginia Maquieira d’Angelo, université autonome de Madrid, Espagne ;
La Chaire UNESCO sur les Femmes, le Développement et les Cultures – docteure Sandra Ezquerra, université de Vic/université de Barcelone, Espagne ;
La Chaire UNESCO sur les Politiques d’Égalité des Genres dans la science, la technologie et l’innovation – professeure Ines Sánchez de Madariaga, Universidad Politécnica de Madrid, Espagne ;
La Chaire UNESCO sur les Technologies appropriées pour le Développement humain – professeure María Teresa Fernández de la Vega, universidad Complutense de Madrid, Espagne ;
La Chaire UNESCO sur les Femmes, la Science et la Technologie – Abdelgadir Hassan, université soudanaise des Sciences et de Technologie, Soudan ;
La Chaire UNESCO sur les Femmes, la Science et la Gestion raisonnée de l’Eau en Afrique de l’Ouest – professeure Isabel Glitho, université de Lomé, Togo ;
La Chaire UNESCO sur l’Amélioration de l’Égalité des Genres et l’Autonomisation des Femmes – professeure Hulya Ugur Tanriove, université de Giresun, Turquie ;
La Chaire UNESCO sur l’Égalité des Genres et le Développement durable – docteure Oder Bertil Emrah, université Koç, Turquie ;
La Chaire UNESCO sur l’Égalité des Genres et la Culture – professeure Hülya Şimga, université Maltepe, Turquie ;
La Chaire UNESCO de Recherche sur l’Égalité des Genres – docteure Sylvia Walby, université de Lancaster (Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord) ;
La Chaire UNESCO sur le Genre, le Bien-être et une Culture de Paix – docteure Araceli Alonso, université du Wisconsin-Madison, États-Unis ;
La Chaire UNESCO sur le Développement Durable, la petite Enfance, l’Éducation inclusive et le Genre – université de Georgetown, Washington DC, États-Unis ;
La Chaire UNESCO sur l’Autonomisation des Femmes et l’Égalité des Genres – docteure Bhavani Rao, CWEGE, université Amrita Vishwa Vidyapeetham, Inde ;
La Chaire UNESCO sur les Femmes et la Science pour le Développement (nouvelle Chaire depuis juin 2021) – docteure Rose Michelle Smith, Institut des Sciences, des Technologies et des Études Avancées (ISTEAH), Haïti ;

