Amma reçoit un Doctorat ès Lettres honorifique de l’Université de Mysore
23 MARS 2019 - AMRITAPURI, KÉRALA
Amma a reçu un diplôme ès lettres honorifique (diplôme honoris causa) de l’université de Mysore, la sixième plus ancienne université de l’Inde. Le vice-président de l’université de Mysore, le professeur G. Hemanatha Kumar lui a officiellement remis ce diplôme à Amritapuri.
« L’université de Mysore est honorée de décerner ce diplôme honorifique à Amma qui, durant ces quarante dernières années, a apporté tant de bienfaits dans le monde - depuis l’éducation à la spiritualité jusqu’aux extraordinaires actions caritatives et humanitaires, montrant à la société que ces deux aspects sont comme les deux faces d’une même pièce de monnaie, a déclaré le professeur Kumar. Nous sommes peut-être incapables de voir Dieu de visu mais nous voyons tous les qualités divines de Dieu incarnées en Amma - qui consacre sans relâche sa vie tout entière à relever les pauvres et ceux qui souffrent. »
Figuraient parmi les personnalités présentes à cet événement historique, M. Ashwini Kumar Choubey, ministre d’État du gouvernement indien de la Santé et du bien-être des familles, le docteur Mahadevan Pillai, vice-président de l’université du Kérala, et le Pofesseur Lingaraja Gandhi, secrétaire général de l’université de Mysore.
Amma a dit ceci dans son discours de réception : « À mes yeux, cette distinction prouve l’intérêt que porte l’université de Mysore au fait de rester cohérente avec l’idéal du « manava seva madhava seva », servir l’humanité, c’est servir Dieu. Le Math réussit à servir la société de cette façon, avec tous les moyens dont nous disposons, grâce au service désintéressé des millions d’enfants d’Amma partout dans le monde. Amma dédie donc cette distinction à leur profond dévouement et à leur bonne volonté. » Amma a également souligné l’importance de veiller à ce que la recherche académique et la science restent enracinées dans les valeurs spirituelles que sont la vérité, l’éthique et le service compassionnel à l’égard des pauvres.
« Dans les universités d’aujourd’hui, l’avancement professionnel et les promotions des chercheurs et professeurs d’université dépendent du montant des fonds qu’ils récoltent, du nombre de publications qu’ils soumettent et de ce que leurs prouesses intellectuelles leur permettent d’accomplir. Il faudrait considérer d’autres critères : dans quelle mesure leurs découvertes ont permis d’aider les couches sociales les plus défavorisées et quels services ils ont pu mettre en œuvre pour aider les pauvres et les nécessiteux. Si cela se faisait, ce serait comme de l’or qui se mettrait à embaumer. »